Nous roulons vers le nord pour rejoindre Cape Cross. Sur cette courte avancée rocheuse, à quelques 130 kilomètres au nord de Swakopmund, s'attroupent des dizaines de milliers d'otaries. Nous passons le portail d'entrée de la réserve et une odeur pestilentielle nous prend au nez. Nous stoppons notre voiture au bout du chemin de terre où un parking improvisé donne accès à une passerelle en bois. Un concert de bêlements nous accueille. On pourrait se méprendre sur le cri de ces animaux et le comparer à celui d'un troupeau de chèvres. La comparaison s'arrête là. Des milliers de masses sombres se contorsionnent devant nous. D'un pas malhabile, les otaries se tortillent sur le sable, tentent d'escalader les rochers lisses et ce n'est qu'en rejoignant l'eau qu'elles retrouve leur agilité et une certaine grâce. Malgré l'aspect pataud, cet animal est un redoutable prédateur puisque l'ensemble des otaries à fourrure du cap qui vivent sur les côtes sud-africaines et namibiennes ingurgitent chaque année plus de poissons que l'activité de pêche des 2 pays réunis. Loin de ces considérations, nous nous régalons à observer ces mammifères, un tableau en perpétuel mouvement. Non loin de là, rôdent deux chacals, en repérage de quelques nouveaux-nés pour un prochain festin.
la colonies de Cape Cross est exclusivement composée de femelles et il nous faudra revenir pendant la période de reproduction (fin novembre – début décembre) pour voir les mâles jusqu'à cinq fois plus gros sortir de l'eau. Pendant cette courte saison, la communauté dépasse la centaine de milliers d'individus. Toute une ville sur quelques hectares...
Keyword - royaume animal -
mercredi 25 juin 2008
Des otaries par milliers
Par dorian le mercredi 25 juin 2008, 07:33 - TDM2-Namibie
vendredi 30 novembre 2007
Les nudibranches de Poor Knight Islands
Par dorian le vendredi 30 novembre 2007, 22:08 - TDM-Nouvelle-Zelande
Notre deuxième journée de plongée se passe sur l'archipel de Poor Knight Islands que Jacques-Yves Cousteau a rendu célèbre en son temps en classant le site parmi les 10 plus belles plongées du monde.
Nous avons rendez-vous à 9h dans le port paisible de Tutukaka. On récupère le matériel de plongée avant de s'installer à bord du bateau. Après un bref briefing de sécurité, on lève l'ancre. La mer est calme tandis que les contours des îles se dessinent au loin. En route, nous changeons soudainement de cap pour suivre un groupe de globicéphales. Sorte de gros dauphins noirs à la tête bulbeuse. Pour un instant, on en oublie la plongée et nos yeux cherchent les taches sombres à la surface de l'eau.
Nous quittons la compagnie des cétacés pour nous rapprocher d'une des îles de l'archipel. Une grande ouverture dans la roche nous domine et c'est sous arche que nous passerons en plongée. On s'équipe rapidement, masque en place et détendeur en bouche, on saute dans l'océan. Un filet d'eau froide me remonte le long de l'échine au moment où nous sombrons dans les profondeurs. Nous pénétrons dans un long corridor où les algues géantes dansent avec le courant. Une lumière douce éclaire le couloir immense que nous arpentons. Une sorte d'allée triomphale réservée au monde sous-marin. Malgré les dimensions grandioses de ce passage, nos regards s'attardent sur les petits animaux qui vivent dans les algues. Les nudibranches (limaces de mer) multicolores diffusent à la paroi des teintes irréelles. Des petits êtres invertébrés qui nous font oublier tout le reste.
La deuxième plongée complète notre collection visuelle de poissons, nudibranches et végétaux. Une seconde dose d'azote dans cet archipel aux fonds exceptionnels.
dimanche 18 novembre 2007
Manchots et phoques de la côte est
Par dorian le dimanche 18 novembre 2007, 16:23 - TDM-Nouvelle-Zelande
Nous entamons notre remontée de l'île du sud. Un premier bond nous emmène à Dunedin qui, en plus de sa gare ferroviaire, possède une rue particulière : Baldwin street. Cette rue est inscrite non pas au patrimoine de l'Unesco mais au livre des records avec le titre honorifique de "rue la plus pentue du monde". Mieux vaut avoir de bons pneus ou un bon coeur selon qu'on décide de la monter en voiture ou à pied.
Notre longue journée de route sera entrecoupée de ces paysages côtiers où terre et mer se rencontrent sous les yeux ébahis des automobilistes. A vrai dire, ces paysages sont bien plus reposant qu'une aire d'autoroute insipide.
Pinnacle Rock offre son lot d'étrangeté avec ses cailloux ronds comme des ballons. Des rocs qu'on peut escalader pour ue photo anecdotique façon colosse de Rhodes.
Le bout du chemin se termine à Oamaru ce soir. Un imprévu dans notre planning. Et c'est souvent ces moments non calculés qui laissent les plus belles traces dans les mémoires. Des pingouins traversent la plage de sable ocre et partent pêcher. Une ou deux heures plus tard, ils ramènent de la nourriture fraîche pour la marmaille qui attend enfouie dans les buissons. Un peu plus loin, des phoques rugissent de mécontentement à notre arrivée. Ils se trémoussent pour s'éloigner de nous et regagner leur élément : l'eau.
A la tombée de la nuit, pour compléter les délices du royaume animal, nous assistons au retour des manchots bleus. Par vague, ils se secouent et dandinent vers leur nid. Il y en aura plus de 200. Et le panneau "attention aux pingouins qui traversent la route" n'est pas là pour amuser les touristes. L'un d'entre eux nous fait l'honneur de traverser sous nos yeux.
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